Le Baiser de Klimt, une œuvre phare de la sécession viennoise

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Il sera question dans cet article du musée Klimt qui se situe à Vienne en Autriche. Il constitue en quelque sorte une biographie artistique de l’artiste, et peut être, à juste titre considéré comme une rétrospective exhaustive de l’art de l’homme phare de la Sécession viennoise. Nous avons décidé de nous focaliser sur son œuvre la plus connue : Le Baiser.

Nous avons constaté, dans un premier temps, que ce site internet est très bien fait : simple, didactique, en anglais (c’est une donnée très importante dans la mesure où j’ai pu remarquer que tous les musées allemands ne prenaient pas la peine de traduire leur site internet). Sur le menu, on peut être redirigé vers la collection, une biographie du peintre ou tout simplement, le magasin de « souvenir » du musée. Aussi, la page d’accueil nous présente toute une mosaïque qui se révèle être les différentes catégories de peintures par exemple, que l’on peut voir, dans l’art de Klimt. Il nous a semblé que c’était quelque chose de particulièrement intéressant parce que ça rend aisément possible une recherche très précise sur une œuvre en particulier. Ainsi, en survolant cette mosaïque, on peut décider de choisir plutôt « Les dessins », « les Photographies », « Les dernières œuvres », « La Biographie de Gustav Klimt ». Mais ce qui nous a intéressé, et pour ainsi dire, « simplifié le travail », c’est une autre catégorie qui est clairement titrée « Femmes ». En cliquant dessus, on arrive sur une page nous présentant une œuvre de l’artiste. À gauche, on peut voir la reproduction de l’œuvre, qui est agrandissable et à droite un cartel assez sommaire avec une explication de la toile.

Après être arrivé sur cette page, il nous suffit simplement de la faire défiler, pour nous retrouver en face d’une série de miniature de toutes les œuvres de Klimt représentant des « femmes ». En cliquant sur la petite image de la toile qui nous intéresse, Le Baiser, on se retrouve une page similaire à la précédente mais qui diffère aussi, en ce sens que l’explication y est beaucoup plus approfondie. En cliquant sur « read more » (en savoir plus), le site internet rend bien la vision des choses, inscrit clairement et de façon intelligible la vision de Klimt. Cette première approche de l’œuvre, pour néophytes ou initiés, parait assez complète. On y apprend que Le Baiser, qui est l’œuvre phare de Klimt, s’inscrit parfaitement dans cet art, qui fut caractérisé de « fin-de-siècle », c’est-à-dire un art empreint de la notion de Modernité des artistes de la fin du XIXe siècle, un art quelque peu désabusé qui cherche à se renouveler. On apprend aussi que cette œuvre d’art est certainement le paradigme de ce qui fut appelé la Sécession viennoise. C’est une mouvance symbolique, qui tend vers l’Art Nouveau décoratif, et dont Klimt fut l’instigateur en Autriche. D’ailleurs, il fut suivit, par la suite, par un de ses plus fameux élève, Egon Schiele (qui lui a préférer exceller dans expressionnisme allemand).

Le Baiser nous présente une œuvre complète de cet Art Nouveau viennois. C’est avant tout un art décoratif qui allie parfaitement premier et arrière-plan dans le sens où Klimt a cherché à fondre le motif dans le fond de la composition. Ça se traduit par une utilisation très récurrente de la feuille d’or, comme on peut le constater dans notre œuvre. Celle-ci aussi est hautement décorative et ne nous présente pas qu’un couple s’embrassant doucement. La robe de la femme, voluptueuse, paisible et désireuse de l’amour de son compagnon, est complètement ornée de motifs floraux et décoratifs. À s’attarder plus assidument sur les détails de l’œuvre, on se rend compte que l’or annihile, en quelque sorte, les corps des amoureux, les faisant se rejoindre pour « presque » n’en former plus qu’un.

En somme, ce site internet nous a semblé très pertinent, éclairant et surtout didactique. Son approche claire et simple est la voie ouverte à une étude un peu plus approfondie de l’art du maitre viennois.

K.B.L

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