Jeanne Kéfer de Khnopff, l’incarnation d’une douceur candide

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Nous nous attacherons dans cet article à l’analyse du site de l’un des musées les plus importants des États-Unis : le Paul Getty Museum, à travers une œuvre de Fernand Khnopff. Se trouvant sur la côte ouest des États-Unis, il regroupe un grand nombre d’œuvre d’art, de nombreuses époques et lieu. Ici, il sera question du symbolisme Belge.

Tout d’abord, en arrivant sur la page d’accueil du site, il nous a semblé très judicieux de noter son esthétisme certain et sa facilité d’utilisation. Ainsi, on peut voir des images qui défilent pour nous informer des expositions temporaires en cours, dans les différents bâtiments appartenant au musée. Il est en anglais, sans traduction possible, mais ce n’est pas un problème en soi. Le menu est simple d’utilisation. Ainsi en cliquant sur la rubrique « Visit », on est tenu au courant des expositions en cours et à venir, de ce qu’il faut faire dans le musée, des visites de groupes et de familles, etc. En ce qui concerne la rubrique « Museum », on a le choix encore entre plusieurs choses : soit la collection, soit les expositions, soit les publications propres du musée, ou encore « Education », qui propose aussi bien des cours et des visites pour les enfants que pour les adultes dans un but de divulgation de la culture artistique. Autrement, dans le menu de la page d’accueil, on peut par la même occasion de choisir d’aller voir dans « Research Istitute » qui propose vraisemblablement des conférences sur des sujets artistique précis, ou bien un accès à la bibliothèque du musée. Pour ainsi dire, le site du musée nous a paru didactique et très facilement abordable, même pour des personnes non-anglophones.

Revenons à la collection et à notre artiste : pour rejoindre la base de données du site, il faut simple cliquer sur « Museum », puis sur « Collection ». On arrive sur une page avec une barre de recherche nous permettant d’arpenter à notre guise l’ensemble de ce que contient le musée. En tapant par exemple « Symbolism » (en anglais) dans cette barre, les résultats sont beaucoup trop importants, et surtout absolument pas adaptés à notre sujet féminin. On peut voir des peintures du XVIIIe siècle, des sculptures antiques, etc. Nous avons préféré, alors, une recherche par non d’artiste. Sachant que l’œuvre artistique de Fernand Khnopff se trouvait au Paul Getty Museum, nous avons décidé d’écrire son nom dans la recherche. On arrive sur une page de répertorie les ressources que le musée a publié sur l’artiste. On peut y voir dans un premier temps une photographie et notre œuvre. En cliquant sur la petite image, on se retrouve sur une autre page, à l’esthétisme plus sobre. Il n’y a ni publicité sur les expositions temporaire, ni élément qui pourrait détourner le regard. La seul chose qu’on a trouvé curieuse se trouve sur la partie droite de la page : un détail de la signature de l’artiste, comme si le musée se devait de justifier l’authenticité de l’œuvre conservée. L’image est d’excellente qualité, et on peut l’agrandir énormément, jusqu’à voir des détails précis. Elle peut aussi simplement être zoomée. Juste en dessous, le cartel de l’œuvre présente l’artiste, sa date de conception, sa technique et son emplacement (à Los Angeles, dans la collection du musée).

En ce qui concerne l’œuvre à proprement parlé, il nous a paru extrêmement intéressant de montrer un enfant, une iconographie, dans le symbolisme, qui n’est pas courante, pour ne pas dire rare. On a l’habitude de voir (pour sortir tous les clichés possibles et imaginables) plutôt les femmes rousses fatales, les femmes fleurs, les démones, les prudes, les allégories. Mais très peu d’enfant. C’est en ce sens qu’il était intéressant d’en montrer une. Qui plus est que dans l’œuvre de Khnopff, la femme est aussi « démonisée » (Des caresses) qu’idéalisée. L’explication nous apprend que Jeanne Kéfer est la jeune fille d’un ami du peintre et qu’il décida de la peindre isolée, devant la porte de la maison familiale. Comme élément de contexte, le premier paragraphe de l’explication sert de repère. En revanche, le deuxième est intéressant dans le sens où il tente de rattacher le tableau à la mouvance symboliste. Je cite : “visual realism and a mood of silence, isolation, and reverie. He frequently posed his models leaning against a closed door, flattening the space and resulting in a meditative, hermetically sealed image”. La petite fille, isolée et tranquille, semble en méditation, Presque extraite du temps, devant cet élément, certes figuratif (la porte de chez elle), mais suggérant un espace immense et invisible au spectateur, comparée à sa petitesse. L’explication nous parle du contraste entre l’innocence de la jeune fille, sa candeur, qui est mise en opposition « au monde des adultes ». Ainsi, la composition même de l’œuvre apparait comme symboliste (il faut se rappeler de la phrase de Moréas « vêtir une idée d’une forme sensible »).

En somme le site du Paul Getty Museum, bien qu’en anglais, nous a semblé très important, incontournable et surtout intéressante au niveau de l’explication et de la qualité des œuvres répertoriées. De plus, le site est didactique et très facile d’utilisation. Il suffit simplement d’avoir une recherche précise sur un sujet précis, comme le nôtre.

K.B.L.

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