Conclusion

Mais qu’est ce que le symbolisme? Et pourquoi les artistes sont autant fascinés par les femmes ? Les ressources numériques sont-elles pertinentes et facile d’accès? Voilà toutes les questions que nous nous sommes posées pendant l’écriture de nos articles et voici notre réponse.

Il faut savoir que les sources sont très nombreuses et qu’il à fallu faire une sélection très rigoureuse. Notre critère premier était évidement le 19ème siècle mais également la pertinence et la malléabilité des sites. A savoir que plus un site est grand plus le contenu est important et donc bien organisé. Ainsi le choix s’est majoritairement porté sur les institutions muséales, tel que le Met Museum car il offre un rayonnement à l’international et inscrit l’art dans un véritable contexte socio-historique expliqué par des professionnels qualifiés. Cependant nous avons également sélectionné des blogs tel que « La femme rousse » qui est certes, basé sur l’interprétation plus personnelle mais qui par ses données bien orchestrées et bien manipulables nous offre une vision pertinente du symbolisme.

Le symbolisme n’est donc pas véritablement une école stylistique. C’est en réalité plus complexe car il y a une mouvance qui se traduit par plusieurs styles différents. Il est ainsi classé plutôt dans la catégorie de l’état d’âme. Tributaire de la littérature il est peut-être moins rivé sur les formes que sur le contenu. Le symbolisme a connu une diffusion européenne et pourtant des expressions nationales divergent. Cette période principalement active à la fin du 19ème siècle est appelée de ce fait, l’art fin-de-siècle. On le qualifie par une forme d’usure issu de la montée en force de l’approche positiviste qui consiste à l’explication du fonctionnement du monde par le seul biais de la science exacte. Nous pourrions en ce point rapprocher cette mouvance du courant romantique. Les artistes résistent au monde et imaginent la possibilité d’une autre dimension qui serait plus spirituelle et plus occulte. La génération symboliste réagit au désenchantement du monde.

Concernant les femmes, Jean Moréas, dans le Figaro du 18 septembre 1886, disait que le symbolisme pouvait être ceci : « Vêtir l’idée d’une forme sensible ».
Nous ne sommes pas sans savoir que la femme fut souvent représentée dans l’art sous une forme allégorique. Ainsi elle pouvait volontiers épouser les formes de la justice, de la république, de la paix, ou encore de la guerre.
Nous avons quelque chose d’assez similaire dans la mouvance symboliste. La femme incarne des idées abstraites mais elle est aussi le lieu d’ouverture au spirituel. Elle devient mystérieuse, plurielle, mythologique et invite le spectateur à une réflexion sur l’idéalisation, sur les carnages qu’elle peut produire et sur l’objet de désir qu’elle est.

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