Le Miroir de Vénus, une recherche de la beauté idéale par Sir Edward Burne Jones au sein de la fondation Gulbenkian

Nous allons tourner notre article vers la présentation d’une œuvre symbolique, Le Miroir de Vénus, qui se trouve aujourd’hui au musée Calouste Gulbenkian, à Lisbonne. Plus qu’une simple institution, le musée Gulbenkian couplé au centre d’art moderne fait partie de la très intéressante et importante Fondation Gulbenkian sur laquelle nous avons décidé de nous attarder.

 L’interface de cette fondation est très agréable à utiliser. D’emblée lorsque l’on arrive sur la page d’accueil, on nous propose en haut à droite dans un signet de changer de langue si on le souhaite, les choix proposés sont le portugais, l’anglais et le français. La présentation est claire, on nous offre d’un côté les actualités liées à la fondation, et au centre nous avons directement la possibilité de consulter les horaires d’ouvertures ainsi que l’accès au musée Gulbenkian et au Centre d’art moderne. Toujours sur la même page, une grande photo nous dirige vers une page nous présentant l’historique de la fondation ainsi que les dates de création du musée en 1969 et du centre d’art moderne en 1983. On apprend ainsi que « la Fondation Calouste Gulbenkian est une institution portugaise de droit privé et d’utilité publique, dont les objectifs statutaires sont l’Art, la Bienfaisance, la Science et l’Education». Il nous ait toujours offert le choix de pouvoir changer de langue selon la nationalité du visiteur ce qui est agréable si l’on souhaite comprendre et mieux s’informer sur les motivations de cette institution. A cet effet, il nous également dit qu’elle possède une délégation au Royaume-Uni ainsi qu’une autre à Paris qui ont pour but de favoriser la transmission et la présentation de la culture portugaise par le biais d’évènements artistiques entre autre. Il nous apparait d’emblée, ne serait-ce que par cette page si l’on s’y attarde un peu,  que  la fondation Gulbenkian semble être une institution enrichissante et très active dans le monde de l’art et des sciences.

Par la suite, si l’on revient en arrière sur la page d’accueil, une frise située en haut court sur la largeur de la page et nous permet alors de naviguer à notre gré plus en détail  dans l’interface. A cet effet, l’onglet La fondation nous permet d’en apprendre plus entre autre sur l’administration de l’institution avec les noms des membres de leur conseil, mais nous présente également l’histoire du fondateur qui, si l’on prend le temps de la lire, est pour le moins passionnante. En effet, Calouste Gulbenkian est issu d’une illustre arménienne dont les origines remontent au IVe siècle. Mais plus que cela, on apprend aussi que de générations en générations, les membres de sa famille se sont toujours intéressés vivement aux arts et ont été de grands mécènes. La vie du fondateur nous est rendue à travers les moments marquants de son histoire et bien que cela ne nous apporte pas de connaissances réelles, il est intéressant de lire l’histoire de cette vie pour le moins marquée par le succès. A cet effet l’interface à mis à la disposition de celui qui voudrait creuser un peu plus le sujet une vidéo ainsi que deux ouvrages téléchargeables en PDF concernant Calouste ainsi que sa famille. On peut noter qu’encore une fois, le choix des langues est présent et les textes qui nous sont présentés peuvent alors être abordés en français.

Mais revenons à l’interface du site et  à sa sélection d’œuvres qui nous intéresse ici. Pour y accéder, il nous suffit de cliquer sur l’onglet situé sur la frise : Activités et bourses, et de là sélectionner Musée Calouste Gulbenkian. Une autre page s’ouvre, nous orientant uniquement sur l’interface muséale, ce qui permet de rester sur le site général de la fondation si l’on souhaite faire des recherches simultanées. Lorsque l’on se trouve sur la page de présentation du musée, nous avons une version portugaise et une version anglaise qui nous sont proposées, cette dernière n’entravant absolument pas notre recherche en restant très claire.

Ainsi, en cliquant sur The collection, le visiteur est redirigé vers les différents départements présentés par nationalités et styles, ce qui nous amène à nous orienter vers l’onglet Paintings. C’est alors que nous nous retrouvons sur la page ou nous sont présentées les possessions de la fondation. Bien que peu nombreuses en soi, la collection, qui s’étale du XVIe siècle jusqu’au XIXe siècle, possède toutefois en son sein des œuvres de grands maitres tels que Rubens, Rembrandt, Fragonard, Quentin de La Tour, Millet ou encore Degas et Renoir. Le XIXe siècle anglais est de plus présent et introduit par deux hautes figures de cette époque : Turner et Burne-Jones. C’est sur ce dernier que nous avons décidé d’arrêter notre choix. En effet, Sir Edward Burne-Jones est une des figures emblématiques du courant que nous avons en étude, le symbolisme. L’œuvre que le musée expose, Le miroir de Vénus, en est représentative, ce que ne manque pas de souligner le commentaire qui accompagne la représentation de l’œuvre. Le thème de la femme est mis à profit par cet artiste et notamment dans cette œuvre, la description anglaise qui nous en est donnée ne recèle aucunes difficultés de compréhension. Même si le texte semble court à première vue, il se révèle après lecture être bien organisé autour de la position de l’artiste dans son mouvement et cernant très bien la recherche qu’il a effectué dans cette œuvre : la représentation de la beauté idéale, un des thèmes cher aux symbolistes.

En ce qui concerne l’image de l’œuvre, on peut regretter un manque de qualité bien qu’il soit possible de l’agrandir quelque peu et d’en avoir quelques détails. Cependant,  le cartel présent à côté de la représentation est significatif, et la présence de deux onglets : Provenance / Bibliography est intéressante. En effet, ces informations ne surchargent pas la page car elles sont données dans une petite fenêtre s’ouvrant dans un coin ce qui ajoute à la clarté de la présentation.

Ainsi, même si cette ressource ne s’intéresse pas en profondeur à l’objet de notre étude, les femmes dans le symbolisme, elle reste très intéressante, et ce fut personnellement une agréable découverte. La présentation épurée, peut-être simple, des informations qui reste bien détaillées,  donne envie de se « promener » un peu plus sur cette interface et même d’aller faire un tour au département de la fondation qui se trouve à Paris afin d’enrichir un peu plus découverte.

M.L.

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