Hermenegildo Anglada-Camarasa, une perle symboliste dans l’art espagnol

El casino de Paris[1]

Dans cet article, il sera question d’un artiste espagnol, ancré parfaitement dans la mouvance symboliste : j’ai nommé Anglada-Camarasa. Nous nous attacherons à décrire le blog d’un amateur d’art, qui s’appelle Donald Pittenger. Son blog s’intitule « Art Contrarian », qui pourrait être traduit comme « Art anticonformiste ».

Tout d’abord, la présentation du blog n’est pas très esthétique. La page d’accueil orange et grise est pour ainsi dire, tout sauf appétissante… et en plus de cela, dans l’en-tête du blog, il y a une faute de frappe à la première ligne (il y a un « about » de trop). Il faut se rappeler que c’est un blog d’amateur et qu’ainsi, il faut prendre avec des pincettes, ce qui y est inscrit. On peut voir à la droite de la page, une photo de lui et un descriptif de son parcours. Il habite à Seattle, il est sociologue intéressé par l’art etc. Les widgets du blog sont assez épurés (catégories, liens intéressants, archives). De prime abord, force est de constater que l’interface et l’aspect du site n’inspire pas confiance.

Estudi de retrat de Mme Berthe - c1900[1]

En ce qui concerne l’article à proprement parlé, il nous parle de l’artiste de manière assez rapide. Son article est court et ne semble pas apprendre grand-chose. On peut juste noter qu’il explique que l’art espagnol avait été souvent marqué par la couleur noire et qu’Anglada-Camarasa avait innové en employant des couleurs chatoyantes, à tel point qu’il était assimilé à Klimt : « a kind of Catalonian Klimt » (je cite). De plus, il ne cite qu’une source pour son travail de recherche : Wikipédia. Nous n’avons rien contre ce site, qui est soit dit en passant, est très utile. Simplement, cet article est sensé fournir des informations intéressante, et un minimum documenté sur l’artiste. Le simple fait de ne se fonder que sur une seule source, nous a semblé un peu léger. Peut-être aussi, qu’il a simplement voulu donner le nom de cet artiste pour que les blogueurs aillent regarder par eux même. Enfin, juste pour dire, qu’il n’apparait quasiment rien.

La morfinomana - 1902[1]

Heureusement qu’il nous montre une série de reproduction des œuvres de l’artiste, pour qu’on se fasse une idée de son style pictural. On peut y trouver principalement des scènes de la vie mondaine parisienne (l’artiste s’est rendu en France pendant un temps aussi), comme une fête au Casino de Paris. Il y a aussi une œuvre, intitulé Champs Élysées, dans laquelle on peut distinguer deux femmes (une en blanc et l’autre en noir) en train de marcher étrangement, comme si elles dansaient. Le traitement de sa peinture est particulier. Les femmes semblent assez présentes dans son œuvre et on a l’impression qu’il les peint à la manière de marionnettes, de poupée, souvent très pales et les yeux très fardés. C’est comme si l’artiste refusait l’idéalisation. La femme n’est ni mise en valeur, ni humanisée. Au contraire, elle semble crouler sous ses importantes couches de vêtement. Veut-il peut-être représenter la frivolité des femmes de son époque d’une manière ironique ? Dans ces tableaux plus sombres, la femme se défait de son attirail, découvre un sein, s’inscrit soit dans un intérieur, soit dans une nature fantasmée. Son œuvre est intéressante et mystérieuse. Le problème est là : on apprend rien dans l’article, il nous laisse sur notre faim.

En somme, bien que présentant un artiste intéressant à connaitre pour la représentation de la femme dans le symbolisme, ce blog n’est pas clair, imprécis, et pas très intéressant.

K.B.L

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